Querelles au sein de la Cojer, le président Sall remet de l’ordre dans les rangs…

« Aucune structure du parti ne sera renouvelée jusqu’en 2019« , ces propos sont ceux du chef de l’Etat Macky Sall, face aux jeunes Républicains. Depuis un certain temps la Cojer a été le théâtre d’affrontements, d’échanges de propos aigres doux, d’agressions, entres autres batailles de positionnement. Et depuis, le président de la République s’était terré dans un silence assourdissant, sans doute occupé à d’autres préoccupations.

Lors de la cinquième université républicaine, le président de la République en a profité pour recadrer ses jeunes. Selon nos confrères du journal la Tribune, la rencontre a été émaillée d’indiscipline caractérisée de désordre, de violence verbale et huées à l’endroit de Thérèse Faye,  coordinatrice nationale de la Cojer. Elle a du supporter ce tollé général durant toute la cérémonie d’ouverture et ce, devant le président de la République. Ce qui n’a pas manqué de faire réagir le boss de l’Apr qui, visiblement était énervé.

« On ne saurait accepter des comportements qui vont nous ramener en arrière« , avertit le président de la République qui n’exclut pas d’agir en conséquence, si, toutefois, de tels comportements se répètent. Macky Sall de poursuivre: « C’est par la confiance, en bon leader, par le choix du président du Parti, par l’acceptation des responsables et des militants que toutes les responsabilités ont été distribuées. Si demain Thérèse Faye doit quitter, cela procédera de ma décision. »

Selon le président de la République, sur un ton ferme, elle (Thérèse) a été choisie comme Mame Mbaye Niang a été choisi responsable national des jeunes de l’Apr; comme Mbaye Ndiaye a été désigné Directeur des structures de l’Apr. « Cela ne veut pas dire que lorsqu’arrivera le moment pour certains de quitter la jeunesse, qu’on ne va pas le faire. Nous l’avons fait avec Abdou Mbow« , renchérit-il.

Jeunes comme adultes, chacun a eu sa dose. Il a en a profité pour clarifier que ce n’est pas à eux de changer les responsables, de changer les positions qui ont été données, et cela est valable dans la diaspora. Selon lui, aujourd’hui, l’urgence est à la mobilisation collective et individuelle des militants et des responsables pour inscrire les citoyens sur les listes électorales.

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