Recrudescence des violences au Sénégal, ce langage qui conduit parfois à la dérive

Nous assistons aujourd’hui de plus en plus à des cas de meurtre dont les causes dépassent le cadre bien compréhensible des dérives humaines. Pour de banales discordes, des hommes n’hésitent de rompre brutalement une vie parfois innocente et inoffensive voire incapable de tuer un ver de terre. En société vivons-nous ? Que sont devenus les Sénégalais d’aujourd’hui ? Où va-t-on avec de telles circonstances qui prédisent à tire-larigot une société de décimation, de carnage et de génocidaires ?

A l’espace de deux semaines, Dakar a enregistré plus de trois meurtres dont la nature même a horreur. Qu’est ce qui justifie vraiment ces faits sociaux qui, petit à petit, installent dans l’esprit du commun un sentiment d’insécurité générale ?

Si l’on met la loupe sur le fait, on constate dans l’immédiat, avec beaucoup de clarté, une situation d’inconscience et d’insouciance du quidam qui fait l’hollywoodien. Ainsi l’on comprendra, dans une première étape, un langage violent qui conduit vers une réaction meurtrière dans des situations inabordables car tellement absurdes.

Ce langage qui conduit parfois à la dérive

Le Sénégalais a l’habitude d’utiliser un certain langage qui sans qui’il ne le sache le conduit facilement à des dérives, voire des heurts qui finissent avec des morts d’hommes. Des termes comme  » Yéw hamo sax,  mala gueuna doof fouf, damalay réy légui, fi gamay fék, mala gueuna yég, damalay thioop, mala gueune bandit, entre autres, font naître la violence inconsciemment du côté de l’individu qui les prononce comme de l’autre qui les reçoit.

Ces remarques peuvent paraître banales alors que leurs conséquences sont d’envergure sanguinaire ou parfois, comme on peut aisément le constater ces jours, il y a des meurtres qui obligent le retour de la peine de mort, tellement l’esprit ne peut cautionner de pareils phénomènes.

Le jeune aujourd’hui, pour montrer qu’il est grand et capable de faire face à ses alter-égaux use de ce langage qui le conduit dans les belles allées de Rebeuss. Chose compréhensible, car l’homme a tendance à mettre en application ses promesses, qu’elles soient de vie ou de mort, l’essentiel est qu’elles soient tenues. Et voilà nous en arrivons à ce que nous vivons aujourd’hui.

Aujourd’hui nous avons besoin d’une auto-rééducation pour freiner ces chancres qui s’agglomèrent dans l’esprit. Beaucoup de gens créent ainsi un mal qui fait peur et qu’il faut enrayer.

 

One thought on “Recrudescence des violences au Sénégal, ce langage qui conduit parfois à la dérive

  1. goodluck jonathan

    il faut que les militaires sortent des casernes et se mettent a patrouiller les ruesde meme que les policiers et les gendarmes.ils ne font que dormir dans les commissariatss et les casernes.si on avait commemce a tuer les fils de certains ministres ou de certains deputes ils auraient rapidement pris des mesures.si le fils du president,du ministre de l’interieur et des forces armes etaient les victimes des agression,ca allait etre une autre paire de manches…mais c est le fils du badolo qu’on tue toujours et ca ne les ebranle guere

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