La Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos) et l’Agence des travaux et gestion des routes (Ageroute) poursuivent leurs opérations de libération des emprises dans la capitale sénégalaise. Hier, c’est le site de Tircamb, sis à Tivaouane Peulh, un espace de 5 ha où pullulent des maisons illégalement construites, qui a été nettoyé.
Selon le Soleil, un vaste tas de gravats jonchent le sol par endroits. C’est ce qui reste de chacune des maisons que les gros engins viennent de démolir sur ce site de Tircamb, sis à Tivaouane Peulh, sur instruction de l’autorité compétente. Un engin s’attaque à une maison à deux étages sous les yeux de son propriétaire, une femme d’âge mûr, scotchée au siège arrière d’une belle voiture.
Quelques mètres plus loin, deux Catarpillar continuent de raser, l’une après l’autre, les nombreuses maisons dressées ça et là. Un important dispositif de sécurité composé d’éléments de la gendarmerie est déployé sur les lieux. Les curieux sont tenus à distance de la zone où les opérations se déroulent. Le spectacle est certes désolant, mais le chef d’escadron et directeur de la Dscos, Sambiri Ndiaye, a rappelé que « c’est sur la base d’une ordonnance de justice, avec l’assistance d’un huissier que les opérations de démolition sont en train de se dérouler ». Pour lui, ces constructions sont érigées « sans droit ni titre foncier ». «La zone n’est pas encore viabilisée car n’étant pas encore lotie. Il n’y a pas d’eau ni d’électricité. D’où une tendance à une bidonvilisation qu’il faut impérativement stopper », a-t-il soutenu. Il a évoqué la menace permanente d’effondrement de maisons sur ce site sous l’effet du vent par l’absence d’un bon aménagement de la zone, rappelant la politique de l’Etat d’offrir aux Sénégalais « un cadre de vie agréable ».
Sommation d’arrêt
A son avis, freiner ces constructions anarchiques permettra à l’Etat, à l’avenir, de ne plus dépenser des milliards pour restructurer. Et M. Ndiaye d’inviter ses compatriotes de la diaspora à faire preuve de prudence au moment d’acheter un terrain pour construire. «Il y a une procédure régulière et normale bien encadrée à emprunter », a-t-il insisté. Il a indiqué son service a entamé une politique de maillage du pays avec l’ouverture, la semaine dernière, d’un bureau à Saint-Louis. Dans un proche avenir, un autre bureau sera ouvert à Kaolack, puis à Thiès, etc. Sambiri Ndiaye a indiqué que les bâtiments qui ont été démolis ont fait l’objet de sommation d’arrêt depuis la phase de la fondation par la brigade de gendarmerie de Rufisque. « Les gens construisent la nuit en utilisant des projecteurs de véhicules », a-t-il fait savoir. A son avis, la seule façon de freiner les velléités d’occupation anarchique, c’est de frapper là où ça fait mal, c’est-à-dire en touchant les biens.
Administrateur général de la « Compagnie Prestige immobilier » (Cpi) propriétaire du site, Aminata Sall Samb a indiqué que ce n’est que justice qui est rendue précisant que le combat a débuté, il y a trois ans, pour récupérer le site, après que la Cpi a suivi toutes les procédures régulières. « Ce site a été immatriculé au nom de la Cpi à la faveur d’un bail octroyé par l’Etat du Sénégal », a ajouté Aminata Sall Samb qui a révélé que 214 logements sont prévus sur le site qui sera viabilisé et doté d’un système d’assainissement et d’adduction d’eau avec une voirie conséquente. Président du collectif des propriétaires de maisons démolies, Mamadou Ndiaye a estimé, par contre, que c’est « la loi du plus fort » qui a prévalu dans cette affaire. Il a indiqué que le collectif poursuivra le combat pour que ses membres soient rétablis dans leurs droits.
Espèce de menteur et escro cette dame de merde qui a tou manigancer le directeur descos il m’en comme il respire comment on peut construire une maison avec dès projecteur d’une voiture mensonge aucun ouvrier n’acceptera de travailler dan ces conditions Menteuse