Mamadou Sy Albert s’est invité au spectacle offert vendredi par l’Assemblée nationale. Et qui a vu Fatou Tambédou, ministre délégué de la Reconstruction et de la requalification des Banlieues, remettre le caquet à son patron, Diène Farba Sarr, ministre du Renouveau urbain.
« C’est décevant pour la démocratie. Il faut aller, au-delà de la déception pour essayer de comprendre », lâche dimanche le journaliste, dans l’émission Remue-ménage sur la Rfm.
A l’en croire, « la politique est trop dominante » concernant les les critères de choix des ministres délégués.
« Sous Senghor, analyse Mamadou Sy Albert, on a connu des ministres délégués, mais c’était une exception. Un ministre délégué n’est pas un politicien. Il est choisi sur la base d’une compétence technique ». Mais, regrette-t-il, aujourd’hui, « tous les ministres délégués sont choisis sur des bases politiciennes ».
A l’Assemblée nationale vendredi dernier, le ministre délégué, Fatou Tambédou, a démenti le problème de santé brandit ça-et-là, avant de demander respect et courtoisie à son Boss, le ministre Diène Farba, coupable à ses yeux de lui mener la vie dure. Ses propos lui ont valu son limogeage et son remplacement par Pape Gorgui Ndong, maire de Pikine-Ouest.
