Le ministre de la Culture et de la communication, M. Mbagnick Ndiaye, vient d’organiser du 22 au 24 septembre courant, un séminaire de concertation et de partage sur le nouveau Code de la presse à Saly.
Pour Alioune Top, président de l’Association nationale des professionnels de la presse en ligne du Sénégal (Anpels), dans Dakarmedias, la rencontre de Saly a été riche d’enseignements. Même si l’administrateur de »Sunugal.24.net » déplore une tentative d’obscurcir l’horizon de la presse en ligne.
« Nous avons pu trouver un consensus fort autour des points essentiels prévus par le nouveau code de la presse. Sur les autres points ayant fait objet de divergences, des observations ont été formulées par les parties prenantes », souligne M. Top. Mais qui s’empresse d’ajouter que « les préoccupations spécifiques à la presse en ligne ne sont pas entièrement prises en compte. Mais les acteurs présents à cette rencontre ont donné leur point de vue sur ce secteur névralgique qui créé beaucoup d’emplois ».
Dans le nouveau Code, note-t-il, il est défini le statut de l’entreprise de presse en ligne comme une entreprise de presse écrite. Ce qui constitue à ses yeux un manquement car la presse en ligne est à la fois une interface écrite et une interface audiovisuelle. « J’ai même proposé une spécificité du statut de la presse en ligne avec l’adaptation des entreprises existantes ».
Et Aliou Top de se féliciter, entre autres, des changements apportés au nouveau Code de la presse. Il s’agit de l’accès au métier de journaliste le financement des entreprises de presse, la fiscalité, la publicité, le financement des idées innovantes etc.
Voilà enfin que la presse en ligne ait une personne qui peut la défendre.
Félicitation monsieur TOP et bon courage.