Les sénégalais commencent à comprendre que le régime en place a plus compétence en manipulation qu’en action. Tous les indicateurs annonçant une bonne gouvernance et une société démocratique, sont au rouge. Le Président Macky SALL ne milite plus en faveur de la gouvernance vertueuse annoncée et chantée. Par ses actes, nous constatons un recule net et perceptible. Toutes les réformes de transparente, de gestion saine et de rationalisation des ressources publiques, sont à l’oubliette. Son seul et unique objectif est le deuxième mandat et par tous les moyens. Il ne se soucie plus de l’égalité, de la justice, de la tolérance politique et encore moins de la transparence. Les dossiers sombres sont toujours d’actualité : affaire Petro Tim, affaire Bictogo, affaire Envol immobilier, Affaire sahel aviation, affaire Arcelor Mittal, affaire Sonko, affaire Aida NDIONGUE, affaire bi-nationalité, affaire de la refonte du fichier électoral (absence de consensus), etc.
Concernant l’affaire Sonko, je m’en limite au chapitre 7 Intégrité des acteurs qui donne autorisation à Sonko :
« 7.3 Des sanctions, prononcées dans le respect des règles de l’Etat de droit, sont prévues à l’encontre de tous ceux qui, élus ou agents publics, ont violé les règles régissant les deniers publics. La non dénonciation à la justice de toute infraction à ces règles par un agent public qui en aurait eu connaissance est sanctionnée pénalement. »
« 7.6. Les administrations financières, notamment fiscales et douanières, sont protégées par la loi de toute influence politique. Elles veillent au respect des droits des contribuables et à l’information du public à intervalles réguliers de leurs activités. »
Concernant l’affaire Petro Tim, personne ne pourra nier que le gérant de la compagnie locale est Aliou SALL même si le BCE a retiré dernièrement les noms des gérants des entreprises créées (voir site du BCE : http://creationdentreprise.sn une action que nous regrettons tous par souci de transparence et gouvernance vertueuse). Le journaliste Baba Aidara a clairement expliqué les différentes étapes du processus depuis la signature des décrets. Concernant la refonte du fichier et/ou du processus électoral
L’opposition ne doit pas perdre de vue l’essentiel pour pouvoir gagner des élections : le processus et l’élection.
Nous devons nous regrouper (tous ensemble pour les intérêts communs) pour :
que Abdoulaye Daouda DIALLO n’organise plus les élections ;
que le fichier électoral soit auditer avant toute participation à une élection ;
que la confection des nouvelles cartes démarre très rapidement pour les citoyens puissent disposer de leurs cartes dans les délais dans les élections législatives ;
que la date des législatives soit publiée dans les délais pour le respect des principes élémentaires d’un pays démocratique.
Concernant l’affaire Aida NDIONGUE, une affaire politique, retenons qu’une femme digne est en train « d’agresser » de manière injustice et non justifiée. Ils veulent dépouiller son capital construit depuis plus de 20 ans.
Au lieu de l’honorer, de l’encourager et de faire d’elle un modèle « Une femme de développement autonome », le régime est entrain de la détruire pour qu’elle ne soit plus efficace économiquement et politiquement. Un acharnement malsain et maladroit qui vise à affaiblir le Parti Démocratique Sénégalais. Nous invitons toutes les femmes (politiques comme non-politiques) à se lever pour soutenir Mme Aida NDIONGUE. (Solidarité féminine)
Ne laissez pas le régime confisquer les biens de cette courageuse, brave et digne femme.
Modou FALL
Degg moo woor
Fene mola gnior.