La représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), Andréa Wojnar Diagne, a plaidé pour que plus d’attention soit accordée, en période d’urgence, à la santé reproductive et sexuelle qui est souvent reléguée au second plan, informe l’agence de presse sénégalaise.
‘’Nous voulons que les populations et les décideurs accordent plus d’importance à la santé reproductive et sexuelle en période d’urgence et que cela fasse partie des politiques et des opérations de prévention et de riposte’’, a-t-elle souligné.
Elle s’exprimait ainsi lors d’une rencontre-échange avec la presse autour du thème « La santé de la reproduction en situation d’urgence« , en prélude à la Journée mondiale de l’aide humanitaire, célébrée le 19 août de chaque année.
Selon elle, le Sénégal fait régulièrement face à des risques d’urgence humanitaire variables d’ordre environnemental, notamment les inondations, social, sécuritaire, alimentaire (crise alimentaire et nutritionnelle) et sanitaire (épidémie de la maladie à virus Ebola, Zika, etc.).
‘’Nous voulons, a-t-elle relevé, que les gens prennent en compte cet aspect des urgences et ne pas chaque fois qu’on parle d’urgence, penser à la nourriture, à l’abri, ou à l’assainissement et oublier les besoins de santé reproductive et sexuelle qui sont intimes à toute personne. »
Il est donc important d’être préparé pour anticiper et faire face aux risques potentiels, parce que‘’les crises humanitaires menacent un des plus beaux événements de la vie, qui est la naissance, et aggravent le nombre de cas de mortalité maternelle »
Chaque jour, dit-elle, rapporte la même source, 830 femmes et adolescentes meurent de complications liées à leur grossesse ou à leur accouchement et 500 de ces décès se passent dans des situations d’urgence, ou dans des Etats fragiles.
La représentante résidente du FNUAP a indiqué que la réponse aux défis humanitaires doit aller au-delà des besoins immédiats, invitant ainsi les gouvernements, la société civile et leurs partenaires à la réduction des risques, au renforcement de la résilience et au maintien de la paix.
Le représentant de la Direction de la santé de la reproduction et de la survie de l’enfant (DSRSE), Ahmadou Bamba Diop, a jugé salutaire l’accompagnement du FNUAP qui, depuis fort longtemps, apporte sa contribution à la politique du gouvernement en matière de santé.
se image né pa joli