Reparlons du policier de la circulation accusé de corruption pour dire que son procès est prévu pour demain mardi. Arrêté, l’agent de police Diallo a été suspendu par sa hiérarchie. Cependant, il n’est pas le seul coupable. Puisque la police avait également arrêté les filles. Ce qui est normal selon le président de la ligue sénégalaise des droits Humains, Me Assane Dioma Ndiaye qui pense qu’il y a une grande différence entre dénonciation et corruption. « La corruption est quelque chose de souterraine, quelque chose qui n’est jamais visible. Et c’est pourquoi, de façon général, le civisme voudrait que l’on dénonce ça, ces actes de corruption. Mais entre dénoncer un acte de corruption et se rendre coupable d’un acte de corruption, il y a une frontière énorme« , a-t-il expliqué sur les ondes de la Rfm.
De son avis, aussi bien la corruptrice que le supposé corrompu sont dans la même logique de transgression de la loi. « C’est à dire que, vous tentez d’obtenir un service que vous ne méritez pas, vous tentez d’obtenir un service en toute illégalité, donc de ce point de vue, vous tombez sous le coup de la loi », a-t-il fait savoir avant de conclure: « donc, il serait logique, si les faits sont avérés que, aussi bien la personne qui a tenté de corrompre que la personne que l’on suppose être corrompue puisse être traduite devant le tribunal ».