Les problèmes fonciers auxquels le Sénégal se trouve confronté résultent d’une « gestion démodée’’ de ce secteur, estime l’adjoint au gouverneur de Kaolack, chargé du développement, Jean Paul Malick Faye.
« Le foncier au Sénégal soulève beaucoup de problèmes dus à des textes qui ne répondent pas aux préoccupations de développement que l’Etat du Sénégal s’est fixées’’, a-t-il expliqué au cours d’un atelier de partage et de concertation sur les axes de modernisation de la gestion du foncier urbain.
Ces problèmes « sont dus également entres autres à une gestion démodée et à la prédominance des pratiques coutumières’’, a ajouté l’adjoint au gouverneur de Kaolack lors de cette rencontre organisée par le Projet d’appui à la réforme de la gestion du foncier urbain (PAGEF).
La modernisation de la gestion du foncier urbain passe selon lui par l’informatisation. « Nous sommes au 21éme siècle et nous devons donc dématérialiser les procédures », a-t-il soutenu.
« Il n’est pas acceptable, de nos jours, que les documents fonciers soient gérés avec du papier », a-t-il indiqué, avant d’ajouter : « Moderniser la gestion du foncier par l’informatisation nous permettra d’avoir des procédures rapides, avoir une plus grande sérénité dans la procédure ».
Il a par ailleurs préconisé que soient mis à la disposition des populations, « des données foncières de manière fiable et transparente », en vue de « permettre aux populations d’avoir accès à ces données en un clic ».
Le directeur du PAGEF, Macodou Guèye, a lui rappelé aux participants de l’atelier les objectifs assignés par la structure qu’il dirige, à savoir « rationaliser et rendre plus transparent le dispositif de gestion foncière’’.
Le PAGEF vise aussi à « améliorer la disponibilité, la fiabilité et l’accessibilité des données foncières et domaniales », a souligné son directeur, présence d’autorités administratives, d’élus locaux, de membres de la société civile et des services déconcentrés de l’administration publique.