Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) réunis à Kigali pour leur 27e session ordinaire tenteront de trouver un successeur à la présidente de la Commission de l’Union, la Sud africaine Nkoszana Dlamini Zuma, ou décideront de renvoyer cette question au prochain sommet faute d’avoir l’homme ou la femme qu’il faut pour ce poste.
Les postulants avaient jusqu’au 31 mars 2016 pour faire acte de candidature. Les candidats officiels sont la vice-présidente ougandaise, Speciosa Wandira Kazibwe, le Botswanais Pelonomi Venson-Moitoi, ministre des Affaires étrangères et son homologue équato-guinéen Agapito Mba Mokouy.
Mais ces candidats n’auraient pas ’’le profil souhaité pour le poste’’ de président de la Commission, estiment certains dirigeants, ce qui explique l’idée d’un report de l’élection en janvier 2017 avec une possibilité de réouverture des candidatures.
C’est dans cette perspective que l’on évoque les candidatures de l’ancien président tanzanien Jakaya Kikwété, et du Sénégalais Abdoulaye Bathily, ancien député, ancien ministre et actuel représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Afrique centrale et chef du Bureau régional de l’ONU en Afrique centrale.
Du côté sénégalais, l’on se garde de tout commentaire sur une candidature d’Abdoulaye Bathily qui serait parrainée par la CEDEAO. Selon un membre de la délégation sénégalaise interrogé par l’APS, ‘’la décision d’organiser l’élection du président de la Commission ou de la reporter revient aux chefs d’Etat’’.
La Commission est le secrétariat de l’Union africaine. Elle représente l’UA et défend ses intérêts, sous l’autorité et sur mandat
de la Conférence et du Conseil exécutif, élabore des propositions pour examen par les organes de l’UA et met en œuvre les décisions prises par ces organes.