La libération de Karim Wade serait un trouble et ne serait pas un bon signal, selon les Cds (forces de gauche, regroupées dans la Confédération pour la démocratie et le socialisme). En effet, ils dénoncent un certain laxisme du régime en place, sur la fameuse traque des biens mal acquis, qui, jusque là, n’a prescrit que deux (2) condamnations sur 25 (vingt cinq). Et malgré leur encrage dans la mouvance présidentielle, Pape Demba Sy et ses collaborateurs ne manquent jamais l’occasion de fusiller le régime. Persuadé être la sentinelle de la République, la Cds s’est largement appesanti sur la traque des biens mal acquis lors d’une conférence de presse, ce weekend du 02 au 03 juillet, nous rapporte le journal L’as. « (…) Du reste, la prérogative présidentielle du droit de grâce ne concerne que la levée de la privation de liberté du condamné, mais ne doit nullement empiéter sur l’application des autres décisions arrêtées par la justice, évoquées plus haut« , dénonce M. Demba Sy.
Dans ses déclarations, Pape Demba Sy de lancer: « Dès lors, la Cds ne peut manquer de prendre comme un acquis important pour l’effectivité d’une gouvernance vertueuse, les mesures prises par le pouvoir de l’alternance comme l’extension des assujettis à la déclaration de patrimoine, la réforme de la Cour des comptes, la mise en place de l’Ofnac, l’existence de la Crei ». Il dénonce ainsi un certain laxisme de la part de l’Etat, qui selon lui, ne soutient pas comme il le faut les deux instances chargées de la traque. Discréditées et fustigées par certain dignitaires du régimes, eux même dans le collimateurs de l’Ofnac et la Cour des comptes, la Cds appel à plus de soutien.