Quand les les codifications à l’université de Ziguinchor désorientent les étudiants saint-louisiens

Des étudiants ressortissants de Saint-Louis, pensionnaires de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ), disent être confrontés à des difficultés pour se reloger ailleurs qu’au campus social qu’ils sont appelés à quitter en raison des opérations de codification.
« Nous sommes désœuvrés, désorientés et très inquiets », a déclaré leur porte-parole, Coumba Dièye, au cours d’un point de presse tenu lundi à Ziguinchor.
« Nous sommes plus de 200 étudiants ressortissants de Saint-Louis à devoir quitter les logements du campus social de l’UASZ, parce qu’avec les opérations de codification, nous sommes obligés de libérer nos chambres pour une période donnée », a-t-elle expliqué.
Ces étudiants, filles et garçons, se sont retrouvés devant le pavillon A de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, pour appeler à l’aide les autorités locales.
Devant ce pavillon, matelas, draps, valises et piles de documents visibles un peu partout, renseignent d’autant plus sur la précarité de leur condition, qu’ils sont sommés de quitter le campus social, « alors que les cours continuent toujours ».
« Les étudiants des autres régions ont été déjà pris en charge par leurs autorités respectives. Seuls les étudiants de Saint-Louis sont dans cette situation. Nous voulons des logements provisoires le temps de finir les codifications », a souligné Coumba Dièye, étudiante en deuxième année de Lettres modernes.
« Même en temps normal, l’UASZ n’a pas de logements suffisants pour la majeure partie des étudiants. C’est pourquoi beaucoup de mairies ont eu à prendre en charge leurs étudiants. Nous en appelons à nos autorités à faire de même », a lancé cette étudiante, par ailleurs chargée de la communication de la structure regroupant les étudiants de Saint-Louis.
« Les étudiants de Saint-Louis réussissent les meilleurs résultats dans cette université. Mais ils sont attaches, ni soutien dans cette ville (Ziguinchor). Nous ne sentons pas nos autorités locales. Pas du tout pour le moment », a ajouté Ahmadou Lô, responsable au sein de ce collectif des étudiants de Saint-Louis.

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