Le Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (CONGAD) exhorte le gouvernement et les enseignants, à ‘’ne pas rompre le dialogue’’.
Dans une déclaration dont copie est parvenue à l’APS, le CONGAD relève le contexte particulier de la Fête du Travail de cette année.
D’après elle, ‘’cette fête se déroule au moment où le secteur de l’éducation, de la formation et de l’enseignement supérieur est en ébullition’’.
De fait, elle lance ‘’un vibrant appel à toutes les parties prenantes à cette crise afin qu’on puisse arriver à une situation normale’’.
‘’Nous invitons le gouvernement et les enseignants à ne pas rompre le dialogue afin de pouvoir trouver un consensus dans le cadre de l’exécution régulière des calendriers scolaire et universitaire’’, écrit-elle dans sa déclaration.
Et elle encourage le Haut conseil du dialogue social (Hcds) ‘’à poursuivre ses efforts déjà salutaires au même titre que toutes les autres parties prenantes dans l’œuvre de conciliation pour le respect scrupuleux des accords entre le gouvernement et les enseignants’’.
Selon elle, ‘’au vu des circonstances précédemment notées, marquées par le non-respect d’accords dûment signés entre partenaires sociaux, c’est le moment ou jamais d’œuvrer pour un large rassemblement de toutes les forces de la société civile’’.
Elle lance un appel à toutes les organisations syndicales, aux organisations non gouvernementales, aux organisations communautaires de base et aux associations de droit sénégalais, pour qu’elles puissent ‘’jouer un rôle éminemment important et décisif dans le cadre de la participation citoyenne aux efforts de développement national’’.
Et d’en appeler ‘’à toutes les forces de la société civile, toutes obédiences confondues, afin de pouvoir travailler sur un large rassemblement’’.
En plus de ‘’jouer un rôle dynamique de contre-pouvoir’’, il s’agit de ‘’participer d’une manière active et efficiente au suivi et à l’évaluation de la mise en œuvre des politiques publiques’’.
Le CONGAD souligne sa volonté de ne lésiner ‘’aucun effort consultatif vis-à-vis du secteur syndical pour la tenue des assises nationales de la société civile’’.