Depuis une semaine, la presse sénégalaise se fait amplement l’écho des révélations de Panama Papers relatives à des accusations de fraude fiscale qui touchent notre pays du fait de personnes impliquées portant la nationalité sénégalaise. Au terme d’une semaine de procès et de contre-procès où tout et le contraire de tout ont été dits, il est temps de tourner définitivement la page.
Il est temps de tourner la page puisque nous avons tous oublié que des menaces graves pèsent sur la paix dans le monde et en Afrique du fait des forces hostiles qui se barricadent derrière l’islam pour commettre des forfaitures. Et notre pays n’étant pas à l’abri ne doit pas relâcher son effort de défense des personnes et des biens.
Il est temps de tourner la page puisqu’il y a trois semaines, les Sénégalais ont été appelés à se prononcer sur l’essentiel c’est à dire les principes et les valeurs au nom desquels ils veulent être gouvernés dans les vingt , voire trente prochaines années puisque la nouvelle Constitution ainsi adoptée à l’issue du référendum va façonner notre avenir lointain, après avoir définitivement consacré l’intangibilité des dispositions républicaines. Jamais dans l’histoire de l’Afrique, un pays ne s’est autant mis en perspective après s’être mis en accord avec son Président sur la direction qu’elle veut prendre. Aujourd’hui, le peuple sénégalais s’est arrangé un rendez-vous important avec lui-même et avec le Chef de l’état Macky Sall
à qui les sénégalais ont ainsi manifesté une confiance renouvelée.
Il est temps de tourner la page puisque très souvent le rendez-vous du peuple sénégalais avec ses dirigeants a été différé. Trop souvent, dans un passé proche ou lointain, l’Occident nous a imposé un agenda médiatique qui a fini par stériliser le débat public national de maniéré que l’ambiguïté, l’équivoque et la confusion ont prospéré . C’est ainsi que les populations ont conservé le sentiment qu’on a voulu leur imposer des voies qu’elles n’ont pas choisies. Il faudrait certes une étude affinée des sociologues pour le confirmer mais la défiance généralisée des populations face aux hommes politiques n’est pas sans liens avec les nombreux agendas dictés par l’extérieur et qui commencent à être envahissants et polluants dans le débat public local depuis l’affaire Lamine Diack. A propos de Lamine Diack ! un nom , une histoire , une légende avec laquelle nous avons tous grandi.
Vanté par les élites sénégalaises , adulée par la jeunesse locale et respecté de nos chefs religieux de toutes confessions, Lamine Diack est automatiquement voué aux gémonies par l’essentiel de ses concitoyens.
Et ce à cause d’un Pv et d’un article de la justice et de la presse occidentales. Loin de moi l’idée de disculper ou de défendre Lamine Diack. Seulement je me pose et sans réponse la question suivante : en quoi le flot d’informations déversées de l’Extérieur doivent constituer des vérités bibliques et/ou coraniques à nos yeux au point d’effacer l’appréciation et le respect voués à nos illustres compatriotes ?
Notre pays a trop longtemps attendu pour décider s’il veut aller vers l’émergence avec son propre agenda ou si à contre-courant il veut se laisser parasiter son débat public et se laisser détourner de ses priorités qui ont pour nom : poursuite et achèvement du PUDC , l’atteinte très prochaine de l’autosuffisance alimentaire , la résolution de la crise scolaire , le dialogue pouvoir -opposition, la poursuite du Plan Sénégal Emergent (PSE) etc …
Il est temps de tourner la page parce que depuis quelques années le monde a changé avec un choc de civilisation (fondamentalisme religieux contre laïcité) qui s’est substituée à la guerre idéologique. Ce combat est alimenté par des groupuscules aux intentions obscures. Le Sénégal est perçu, aux yeux du monde comme un miracle où toutes les confessions baignent dans la tolérance grâce à un dialogue inter religieux fécond que nous envie le monde entier.
Or ce miracle n’a jamais été aussi fragilisé que ces derniers temps du fait de nos tendances à laisser l’extérieur immiscer dans notre civilisation au sens propre du terme, juger de nos hommes, piétiner nos références et salir la réputation d’une tradition de valeurs qui a forgé ce pays indivisible, fraternel, uni dans l’adversité lorsque le danger vient du dehors. Demain, que répondrons-nous aux générations à venir quand ils nous demanderont ce que nous avons fait de l’héritage légué par nos devanciers ?
Nous avons notre part de responsabilité dans cette capitulation généralisée. Nous pouvons aider notre pays à garder sa grandeur et ses fils à conserver leur fierté. Ceci est possible à travers une volonté politique , un sursaut civique et une dépollution du contenu de notre débat public national. Accordons davantage de crédit aux décisions judiciaires locales qu’aux verdicts ou autres procès verbaux émanant des juridictions étrangères. Pour ceci et pour ce qui précède tournons vite la page Panama Papers avant qu’il ne soit tard
El hadji Malick Mbaye
Président du Mouvement Conscience Citoyenne
Gem Sa Boop
Cela nous reserve de très grosses surprises sûrement.
maintenant vous pouver tourner dfinitivement la page parceque des proches du president et de son frere sont site,les senegalais ne sont pas ignorants,ya qlqs jours vos ractions tait diffrent parcequ’on avait citer un collaborateur de karim p m pouye,vraiment karim vous empeche de dormir,
meme si je ne partage pas souvent les prises de position des membres de la mouvance presidentielle, j’avoue que je trouve votre analyse tres pertinente. Arretons de nous pointer du doigt les uns les autres et travaillons pour le devenir de ce pays.
un peu de respect pour les sngalais quand mme maintenant qu’on a une chance de mettre la main sur les voleurs je dirai mme violeurs du peuple sngalais tu nous demande de tourner la page tu nous fait rire
Serait-il une democratie si les pages se tournaient sans dire la verite au peuple qui a elu le president.