« Oui, je veux partir, ce n’est pas nouveau, je l’ai déjà dit au président de la Fédération au mois de novembre. Mais il a refusé que je parte », a déclaré le technicien au journal breton.
Gourcuff a de nouveau clairement exprimé son souhait de se voir relevé de ses fonctions dans l’avion qui les ramenait mardi soir d’Addis-Abeba, après le match retour face à l’Éthiopie (3-3) en éliminatoires de la CAN-2017.
« Je leur ai redit que ma position n’avait pas changé et que je souhaitais m’en aller », a-t-il poursuivi, refusant d’entrer dans les détails de ses griefs, mais évoquant « un environnement global » qui ne lui permet pas d’exercer comme il le souhaiterait.
Gourcuff, actuellement en Bretagne, espère trouver un accord amiable la semaine prochaine lors d’une rencontre avec la fédération algérienne.
« Je ne vais pas aller au conflit », a-t-il assuré, espérant que la raison l’emporte: « quel serait l’intérêt d’une fédération de garder un sélectionneur qui souhaite s’en aller ? », d’autant que le timing serait assez favorable.
« Là, l’équipe est pratiquement qualifiée, c’est bientôt la trêve estivale, c’est le moment », a-t-il jugé.
Une rupture entre Gourcuff et les Verts avait déjà été évoquée en octobre dernier à la suite de deux matchs amicaux face à la Guinée (défaite 2-1) et au Sénégal (1-0) qui lui avaient valu une déferlante de critiques.
Mais avec trois victoires et un match nul, l’Algérie domine le groupe J des qualifications pour la CAN-2017 et ne devrait avoir aucun mal à assurer sa qualification lors de son déplacement aux Seychelles le 3 juin ou lors de la réception du Lesotho le 2 septembre.
Les médias algériens et français ont souvent évoqué ces dernières semaines l’intérêt que suscite Christian Gourcuff chez certains clubs français comme Brest, Nantes ou Bordeaux.
L’intéressé a reconnu « des approches », tout en assurant qu’elles n’étaient en rien liées avec son désir de départ d’Algérie.
Source: AFP via Afrique360.com