A l’entame de la quatrième année de magistrature suprême, le chef et ses hommes nous donnent l’impression de s’égarer dans un désert d’un jusqu’au-boutisme avéré. Car, aujourd’hui tout est réuni pour indexer d’avance la fin de ce régime. Dont on ne saurait d’ailleurs déterminer l’idéologie politique. L’attitude gouvernementale se confond à un adieu (qui ne dit pas son nom !) aux populations. Nous nous expliquons.
Une inconscience gouvernementale
Si nous nous référons aux choix délibérés dans la forme et le fond de la gestion financière et économique de ce pouvoir en place, une inquiétude grande comme pas deux bousculerait le patriotisme et l’éthique d’un citoyen averti. Le moment venu, quand ce sera au tour des actuels gouvernementaux face à la réédition des comptes, voire à des audits et autres contrôles budgétaires, surgira à la place de l’enrichissement illicite, ce que l’on appelle un enrichissement sans causes.
Des dépenses plus qu’inconscientes sont présentement à l’ordre du jour. Parlant d’<
Si mémoire nous a pas fait défaut, comment pourra-t-on, ultérieurement, expliquer à des Inspecteurs et Contrôleurs d’ Etat, à des Auditeurs les 17 milliards de nos francs pour la réfection de l’immeuble du building administratif? Comment, également, peut-on aujourd’hui dire, vouloir dépenser 400 milliards de nos francs pour l’autoroute Thiès-Touba bien moins longue de la distance Linguère-Matam qui n’a coûté qu’une centaine de milliards au régime défunt.
Les griots, griottes et des laudateurs sont aujourd’hui gracieusement payés mensuellement aux frais de l’Etat. Et ces heureuses épouses de nos ambassadeurs à travers le monde, bénéficiant d’honoraires mensuels de 500.000 francs ! A analyser cette illégalité inqualifiable, c’est comme si les douce-moitiés des autres fonctionnaires de l’Etat n’existaient pas. Si nous n’arrêtons pas cette déferlante, tous les sénégalais se réveilleront un jour avec des gueules de bois.
Les chargés de mission de « salon » pilulent dans les artères de la cour du « Roi ». Tenez-vous bien ! Quand une grande diva à la beauté nilotique, très populaire dans une noirceur d’ébène, pensionnaire d’une maison de culture au Sénégal, est nommée « Chargée de Mission » dans l’une des trois plus grandes institutions de la République, ne serait-il pas temps de prendre à témoin Dieu, le tout puissant créateur du trône sublime? La concernée déjà salariée quelque part, « mérite » à chaque fin du mois, avec l’augmentation budgétaire dont vient de bénéficier ladite institution, quelques 600.000 francs, tirés de l’argent du contribuable.
Nous ne terminerons pas de citer quelques des innombrables couacs de ces leaders politiques, sans titiller, ou plus exactement dénoncer ce « Député-griot » du « Roi » qui se comporte et se fait respecter royalement… Si non… A travers des bourdes les plus dérangeantes et osées, ce représentant du peuple, pardon, de son « Roi », se permet d’administrer une correction musculaire à ses frères du même camp politique, <
Des espoirs fondus
Il est vrai que les citoyens et citoyennes de notre pays sont déçus, de ce que nous présente ce gouvernement de promesses et de projets, depuis trois bonnes années. Mais le plus grave, c’est quand la déception et le désespoir du peuple se reflètent à travers les propos de ceux-là même qui nous dérangent. Et l’autre virulent haut responsable de l’APR de cracher aux oreilles de ceux qui veulent entendre : < <... que le Président sache qu'il ne peut point gagner dés le 1er Tour de l'élection présidentielle qui se pointe à l'horizon...>>. Un aveu de taille. Qui explique combien les frustrations des sénégalais s’amoncellent. Au point qu’un élément si important de l’architecture dirigeante insinue ainsi l’impopularité grandissante de son « Roi ».
La déception est un phénomène regrettable quant à ses conséquences futures. Ce qui fait dire dans les années 60, à Franz-Olivier Giesbert, journaliste français d’origine allemande, de surcroît romancier < < Plus l'espérance est grande, plus la déception est violente>>. Oui, désespérés et confus, les sénégalais se voient présentement très déçus.
Tout en attendant le jour « J » ou ce soir historique de 2017, permettons-nous de décrire le début de la fin cette malheureuse épopée, en tirant de nos souvenirs livresques, ces significatives lignes d’Alfred de Vigny dans » La Mort du Loup » :
< <... le loup vient et s'assied les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées...
... Sa retraite coupée et tous ses chemins pris... >>,
Telle est l’image aujourd’hui appropriée de l’actuel gouvernement du Sénégal dont l’incompétence n’est plus à douter.
Elhadj Yvon Mbaye
Journaliste-formateur
Tel :77 179 19 38
E-mail: « olympress45@yahoo.fr
M. Mbaye a tout dit. Rien a ajouter !
quel bavardage! mélange de vrai et ivrai.
True !!
ndeyssane mbaye de quel coté es tu? parceque parmi vous il y'a des maitre chanteurs . bientot 2017 inchalla que dieu nous prete longue vie . tu as narré les faits comme tu voudrai que cela soient on verra bien .
Yvon signes tes papiers par ton statut d'opposant c'est plus honnête que de te réfugier derrière le journalisme. Rien de cohérent sinon une litanie de vœux et désirs arrosée par un torrent de haine, et de mauvaise foi manifeste