Vieux Aïdara écrit à la Cour : «je n’ai jamais voulu me soustraire à la justice»

Accusé d’avoir pris la poudre escampette dans le cadre du procès Karim Wade, Vieux Aïdara a écrit à la Cour pour justifier son absence. Morceaux choisis.

Ainsi, il dit ne jamais vouloir «se soustraire à la justice car j’ai une vraie culture démocratique et républicaine, ce qui m’a d’ailleurs toujours empêché d’évoquer publiquement une affaire pendante en justice».

Malgré son respect des principes républicains qui veulent que nul ne soit au-dessus de la loi, après lecture de cette lettre, poursuit M. Aïdara, «vous comprendrez mon refus de me faire prendre en otage par des personnes qui m’ont donné le sentiment d’être tout sauf des auxiliaires de justice ou Magistrats. La manière avec laquelle mes auditions ont été menées, sans oublier le fait que les minutes de ces auditions se retrouvaient dès le lendemain sur la place publique, donnant le coup d’une campagne frénétique de dénigrements pour me ligoter et m’offrir en pâture à la vindicte populaire ont conforté mon sentiment premier ».

Toutes choses qui font que Vieux Aïdara a quitté son pays pour la France. Parce que, explique-t-il, «mon départ pour la France n’est pas une fuite, mais plutôt un souci de préservation de mon intégrité physique car ne sachant pas à quoi je m’exposais dès lors que je refusais d’incriminer ou de charger monsieur Karim Wade ».

« Monsieur le Président, ajoute-t-il, si seul le souci de la manifestation de la vérité animait le «Procureur Spécial» et son Substitut, pourquoi ne pas avoir demandé à la justice française de m’entendre par le biais d’une commission rogatoire ?».

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