Suite à l’information parue dans la presse, faisant état de l’investiture de «Queen Biz» par Aliou Sall, sur la liste des postulants à la commune de Golf-Sud, des craintes sont nourries dès à présent. Certains de ses admirateurs ont du mal à en croire les médias, au point d’interpeller
son nouveau mentor, qui a confirmé la nouvelle, après bien de circonlocutions. Ainsi, la jeune chanteuse serait bel et bien investie. Non de son propre fait, avance-t-on, mais par ce que bénéficiaire d’un quota local de l’Alliance des forces de progrès (Afp) dirigée par Malick Gackou.
C’est donc comme ça qu’on procède maintenant en politique ? Un peu, comme si on se réservait une place de force dans le bus, simplement parce que de la portière, on a jeté son sac par dessus bord ? Si c’est cette méthode qui a été utilisée à la place d’un plébiscite, facile de parler d’usurpation, mais ce ne serait pas la seule curiosité de l’affaire.
Alors qu’on croyait que Queen Biz incarnait des valeurs, et refusait la facilité, comme le montrent (le montraient ?) certaines de ses chansons du début, voilà qui risquerait de choquer beaucoup de Sénégalais qui misaient sur sa voix de rossignol ! D’accord, d’accord, vous me direz qu’elle est citoyenne à part entière, et a le plein droit de s’immiscer dans la vie politique, si elle estime qu’elle peut œuvrer pour sa commune. Mais le plus grave danger qu’elle courait alors, à son âge, serait de devoir choisir un jour entre sa carrière et son dada qui finirait par la déstabiliser.
Un vrai dilemme en perspective, car à notre connaissance, un artiste ne réussit en politique, qu’en fin de carrière. Mais enfin…on verra, même si pour l’heure, la chanteuse ne semble pas bénéficier d’un vrai cadre d’épanouissement pour un plan de carrière solide. Déjà que certaines de ses tenues «olé olé» peuvent faire penser …
Cebe-Rewmi